Le couple, un thérapeute qui ne dit pas son nom

« Un couple qui demande une thérapie, c’est un thérapeute qui demande une supervision ! » Philippe Caillé

Le couple constitué sur la base du choix mutuel du conjoint est apparu relativement récemment dans l’histoire de notre monde occidental puisqu’il a fallu attendre le 20 ième siècle pour qu’il devienne progressivement la norme.

Mais, comme le montrent certaines pièces de théâtre, certains opéras ou encore de nombreuses chansons populaires, le mariage sur la base d’un sentiment amoureux que les amants ne cessaient de réclamer espérant ainsi accéder à la félicité, a laissé la place pour nombre d’entre eux à une désillusion mêlant tristesse, rage ou désespoir ! En effet, en plus des tâches qui lui étaient jusque-là dévolues, garantir la perpétuation de la société et la transmission d’un patrimoine, le couple devait dorénavant assurer la régulation des émotions des partenaires afin de favoriser leur épanouissement personnel !

Ainsi apparut la fonction thérapeutique du couple.

Toutefois, si des partenaires « raisonnables » savent bien ne pas devoir tout attendre de leur couple, d’autres, confrontés à des blessures d’enfance non soignées, attendront de cette relation qu’elle vienne apaiser dans le présent les conséquences de ces souffrances anciennes.

Durant cette journée nous proposons d’aborder, entre autres, les points suivants :

• La méconnaissance des souffrances dans l’histoire des partenaires
• Les stades de l’attachement conjugal
• Les différents types de mariage
  • Mariage « forcé »
  • Mariage d’intérêt
  • Mariage indifférent
• Le couple comme plus un de la relation
• L’utilisation de certains objets flottants pour faire apparaitre la dimension thérapeutique du couple…

Des exemples cliniques illustreront ces différents apports théoriques. Il pourra être fait appel à l’expérience professionnelle des participants.